Le château de Montragut

Moyen Âge

La Semois ne finit pas de dévoiler, à chacun de ses méandres, des ruines de fortifications qui jadis paraient les lieux de puissance militaire et de protection seigneuriale. Aujourd’hui, les ruines, toujours visibles, nous dévoilent le riche passé d’une région où la forêt conserve encore ses droits. Le château de Montragut, fortin du XIIIe siècle, en fait également partie.

Les ruines du château de Montragut s’aperçoivent sur l’un des sommets des Crêtes de Frahan, dans la boucle que dessine la Semois. Des fouilles ont permis de dégager la totalité des vestiges. Pour l’essentiel, ce ne sont que de médiocres substructions de trois tours circulaires et d’un mur joignant celles qui sont situées à l’Ouest. Néanmoins, cela suffit aux archéologues pour se faire une juste idée de cet édifice et pour tenter de le dater. Il s’agit d’un plan classique des fortifications du XIIIe siècle, à savoir un quadrilatère paré de trois tours à ses angles.

Par ailleurs, on a avancé l’hypothèse que le château de Montragut n’aurait jamais été terminé, puisque la roche n’a pas été égalisée aux emplacements réservés à une quatrième tour ainsi qu’à la cour d’honneur. Ni l’une ni l’autre n’ont été réalisées. Peut-être les travaux ont-ils été abandonnés parce que le lieu, qui est un vrai nid d’aigle, se trouvait tout à fait inaccessible.

Avant le XIIIe siècle, il semblerait que l’endroit était déjà occupé par des guerriers laboureurs durant l’empire romain.

Source : LAMBOT Jean-Pierre, La Basse-Semois illustrée, 1982.

Ce site a été entretenu par l’ASBL S.A.S. jusqu’en 2020.

Le site en images

Accès et localisation

Fait partie des balade BN1 en partance de Bouillon et BN30 au départ de Frahan.

Site difficile d’accès.

Recommandations

 Si vous vous rendez sur place,

vous serez sur un site archéologique ou historique,

merci de respecter les lieux et de ne pas laisser de traces de votre passage.

FOUILLES INTERDITES

L’activité de détection qui implique la modification du sol ou le prélèvement d’objets doit faire l’objet d’une demande d’autorisation octroyée par l’Agence wallonne du Patrimoine (Code wallon du Patrimoine, art. 34, R.34-1 à R.34-7 et AM.34-7).