Pour Paul Verlaine, l’Ardenne évoque la liberté. Les images, les sons et les odeurs de la nature ardennaise marqueront sa sensibilité. Sa poésie traduit à merveille les ciels changeants, le relief des paysages, les couleurs et les saveurs de l’Ardenne.

Quand l’étudiant parisien rejoignait l’Ardenne pour les vacances, c’était une véritable aventure. Trois jours et deux nuits pour arriver à Paliseul en diligence.
Le frêle collégien se revigorait en randonnant à travers la campagne, en pêchant les truites de la Semois, en chassant avec son père. C’était un dépaysement total, cette vie au grand air avec ses amis.

Paul Verlaine séjournera notamment dans la Maison des Couleuvres à Corbion dans les années 1880. Il venait y rejoindre son ami d’enfance l’abbé Dewez. Située le long du ruisseau frontière entre la Belgique et la France, elle lui permettait de fuir rapidement vers la France, car il était interdit de séjour en Belgique, suite à son agression sur Arthur Rimbaud.

Le site de « la maison Paul Verlaine » peut être considéré comme archéologique,
non pas nécessairement en raison de fouilles effectuées ou non,
mais parce qu’il constitue un vestige matériel du passé, inscrit dans une démarche d’étude, de conservation et d’interprétation du patrimoine historique, ce qui relève pleinement de l’approche archéologique au sens large.

Ce site a été entretenu par l’ASBL S.A.S. jusqu’en 2020.

Ce site a fait l’objet de démarches de la part du S.I. de Corbion pour sa remise en valeur et la restauration des ruines de la Maison Verlaine a été effectuée en  2024.